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More and more people are convinced that the devastation caused by SARS-CoV-2 is only a foretaste of the crises, particularly the climate crisis, that await us, much less exterminating than those one, but like them already characterized by the fact that nothing will ever be the same again. With, and this is the drama, this difference in size that for the pandemic we can probably still get out of it, whereas with the foolish destruction of the environment, if nothing changes right now, there is no possible salvation and it will be our end.
This SARS-CoV-2 linked to the human irruption in the animal world, to its cruel subjugation and to the insane look we have on it, reducing it to the status of a derisory and insensitive “product” must therefore really alert us, these people think, and push us to change radically our way of life by “re-sacralizing” nature in all respects (not just wildlife), if it is not already too late. But will we do so ? We can doubt this because we are not good at responding adequately to situations foreshadowing cataclysms. Unless this time …
Anyway, since the first of March 2020 I started a sort of chronicle of my everyday life and my (unfortunately very limited) travels in order to bear witness to these times (which ended in February 2022).
But please note that being one of those who need to be on the road to fully open their eyes (although, as they say, the journey begins at our doorstep), photos taken during this time don’t reflect my style as much as the others, when I felt… away from my doorstep.
De plus en plus de gens en sont persuadés : la dévastation causée par le SRAS -CoV-2 ne serait que la préfiguration de la crise climatique qui nous attend, bien moins exterminatrice que celle-ci, mais comme elle quand même déjà caractérisée par le fait rien ne sera plus jamais comme avant. Avec, et c’est là le drame, cette différence de taille que pour la pandémie on peut sans doute encore s’en sortir, alors qu’avec la destruction de l’environnement, si rien ne change immédiatement, il n’y a plus de salut possible et que ce sera notre fin.
Ce SRAS -CoV-2 lié à l’irruption humaine dans le monde animal, à son cruel assujettissement et au regard malsain que l’on porte sur lui, le ravalant au statut de “produit” dérisoire et insensible doit donc vraiment nous alerter, pensent ces gens, et nous pousser à changer complètement notre mode de vie en « resacralisant » la nature à tous égards (pas seulement les animaux), s’il n’est pas déjà trop tard.
Mais allons-nous le faire ? On peut en douter car nous ne sommes pas doués pour répondre adéquatement aux situations annonciatrices de cataclysmes. À moins que cette fois …
En tout cas, depuis le premier mars 2020 j’ai entrepris à toutes fins utiles une chronique de mes rares déplacements, et cela afin de témoigner de ces moments pénibles.
Veuillez cependant noter qu’étant de ceux qui ont besoin d’être sur la route pour ouvrir pleinement les yeux (bien que, comme on dit, le voyage commence au seuil de notre porte), les photos prises pendant cette période ne reflètent pas autant mon style que les autres, lorsque je me sens… assez loin du seuil de ma porte.





















































































